2022: 52 livres lus (27 172 pages)
Semaine 18- Livre 14
DALVA
505 pages
RESUME
Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
Ce que j'en ai pensé:
C'est en lisant Le chemin des âmes de Joseph Boyden que j'ai découvert l'existence de Jim Harrisson.
La critique comparait Joseph Boyden à Jim Harrisson, et comme j'ai vraiment adoré Le chemin des âmes (livre 1 / semaine 1), je me suis lancé dans la lecture de Jim Harrisson, "l'écrivain des grands espaces".
En me renseignant un peu sur l'auteur et son œuvre, j'ai lu qu'il était l'auteur de Légendes d'automne (super film avec Brad Pitt!) Youpi, je me suis dit.
J'ai aussi lu que Dalva est le "grand roman" de Jim Harrison, son livre "le plus abouti et le plus poignant".
Comme j'ai eu ma période "indien" avec plusieurs livres qui abordent ce thème dans le défi lecture (Le chemin des âmes, Les saisons de la solitude, L'or sous la neige, La vengeance des mères, je me suis lancée pleine d'enthousiasme.
(Pour ceux que les histoires d'indiens intéressent, j'ai lu mes préférés juste avant ce défi lecture, "Le fils" de Philipp Meyer, qui est juste incroyable, et "Mille femmes blanches" de Jim Fergus).
Au final, grosses déception.
L'histoire en soi est plutôt bien mais elle est gâchée par une narration trop complexe et difficile à suivre. J'étais souvent perdue, je ne savais plus où ni quand se déroulait le récit. J'ai passé plus de temps à essayer de m'y retrouver qu'à profiter du roman.
L'histoire se déroule sur plusieurs périodes et à des endroits différents. C'est très difficile à suivre parce que tout est mélangé dans les mêmes paragraphes. Il y a trop d'informations, trop de détails et pas assez de fil conducteur. L'auteur saute sans cesse d'un souvenir à l'autre, d'une époque à l'autre et d'un lieu à l'autre.
L'héroine se déplace beaucoup d'un état des USA à l'autre. Quand on n'est pas spécialiste de la géographie américaine, c'est vraiment difficile à suivre.
C'est dommage parce qu'au delà de la confusion, quand j'arrivais à suivre, l'histoire me transportait. Il y a de magnifiques paysages; des invitations au voyage et au dépaysement. C'est parfois très beau et plein de poésie.. C'est la raison pour laquelle j'attribue un
Je ne conseille pas vraiment (ou alors pour des lecteurs plus concentrés et aguerris que moi).
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Ma note
Bien!
Semaine 16 - Livre 17
BETTY
700 pages
"Voici LE grand roman américain de cette année 2020. C'est magistral. Un livre coup de poing qui va vous renseigner mieux que n’importe quel documentaire sur bien des réalités de la société rurale américaine. Un futur classique de la littérature américaine."
François Busnel, FRANCE INTER
RESUME
“Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.”
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, sixième de huit enfants. Parce que sa mère est blanche et son père cherokee, sa famille vit en marge de la société. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père, au cœur des paysages paisibles de l’Ohio. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty découvrira le pouvoir réparateur des mots.
Ce que j'en ai pensé:
J'ai une impression très étrange, je ne sais pas si j'ai adoré ou pas.
Ce roman est très poétique, enchanteur, ensorcelant. Il est aussi d'une tristesse infinie et très pesant.
Il est plein d'histoires enchanteresses et de beaux rêves qui montent très hauts. Puis qui s'écrasent, et se fracassent. Et nous avec.
J'ai pleuré plusieurs fois, ce qui ne m'arrive jamais quand je lis. Une petite larme, par ci, par là, d'accord. Mais pleurer, vraiment pleurer, comme un bébé, comme une madeleine, jamais comme ça.
Ca fait mal. A la femme, à la maman, à la petite fille.
Betty est comme un rêve, une chanson. On passe de la magie, à l'énervement, au dégoût. L'écriture est magnifique
La lecture est cruelle et violente, c'est l'histoire d'une enfance qui n'en est pas vraiment une. L'innocence de l'enfance confrontée à la malveillance, la rencontre avec le mal et la souffrance.
Betty, métisse cherokee dans les années 50 et 60 aux USA. Fille d'une fratrie de 6 enfants, d'une mère brisée par la vie, cruelle et sans pitié, d'un père poète avec une très belle âme, mais complètement aveugle sur les drames qui détruisent sa famille. Des frères et sœurs, brisés, eux aussi. Une famille dysfonctionnelle, les silences et les tabous des abus, les deuils.
Ca fait beaucoup pour le lecteur.
Au départ, le père est un refuge, un bloc solide sur lequel s'appuyer dans la tempête. Il a les yeux et les mots plein de magie et c'est lui qui fait donne toute sa poésie à ce roman. C'est un altruiste, rêveur, amoureux de la nature et de sa famille. Un papa extraordinaire.
Sauf que petit à petit, il m'a carrément énervée.
Il se repli dans son monde intérieur quand il devrait en sortir. Les rêves et les histoires ne sauveront pas ses enfants. La où il aurait du agir, il n'a rien fait.
Si vous êtes déprimés, vous aller vous jeter par la fenêtre. Et si vous ne l'êtes pas encore, patientez, ça va venir.
Je ne sais pas si je conseille, ou pas.
Ames sensibles s'abstenir. Petits curieux très courageux, foncez.
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Ma note:
Poétique mais d'une tristesse infinie
2022 - DEFI LECTURE SAISON 2
Semaine 20- Livre 22
Une rivière sur la Lune
488 pages
RESUME
Codi revient à Grace, petite ville de l'Arizona où elle a grandi, pour s'occuper de son père malade. Dès son arrivée, elle est confrontée à l'absence de sa soeur, engagée dans une action humanitaire dans un Nicaragua à feu et à sang. Presque malgré elle, Codi va participer à la lutte que mènent les habitants de Grace contre une société minière qui menace l'équilibre écologique de la région. Le retour de Codi dans sa ville natale sera aussi l'occasion de renouer avec des souvenirs d'enfance, d'autant plus flous qu'un drame personnel a contribué à en effacer les contours.
Ce que j'en ai pensé:
Codi et Hallie, la trentaine, sont deux sœurs qui ont grandi à Grace, une petite ville de l'Arizona.
Hallie, la plus jeune, sait ce qu'elle veut et travaille pour une action humanitaire au Nicaragua.
Codi, elle, après un drame dans son adolescence, n'a jamais su trouver sa place. Lorsqu'elle apprend que son père a la maladie d'Alzheimer, elle reprend la route vers sa ville natale pour essayer de recréer les liens, plutôt distendus, avec lui.
Souvenirs d'enfance, lutte écologique, histoire d'amour et d'amitié vont l'aider à se reconstruire et à donner un sens à sa vie.
C'est un roman sur la résilience et la reconstruction, mais aussi sur l'attachement à la terre et à l'importance de ses racines.
J'ai beaucoup aimé la description de la nature environnante et le côté dépaysant.
L'histoire se lit bien, c'est sympathique et agréable, sans être toutefois très transcendant. C'est très lent, ce qui a ses avantages (lecture apaisante et un peu contemplative), mais aussi ses inconvénients (quelques longueurs, peu d'action).
D'après ce que j'ai compris, ce n'est pas le meilleur romande cet auteur, mais c'est quand même sympa. Idéal pour comme roman de vacances.
Je conseille!
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Ma note:
Très bien!
2023 - DEFI LECTURE SAISON 3
Semaine 2 - Livre 3
Le baiser de la reine blanche
408 pages
RESUME
Les frères Okimasis sont des enfants de la toundra. Nés nomades dans l'extrême nord du Manitoba, arrachés à leur famille et envoyés dans un pensionnat catholique du Sud lointain, Champion et Ooneemeetoo, rebaptisés Jeremiah et Gabriel, apprennent à avoir honte d'eux et des sévices que les prêtres leur font subir. Grandissant loin des leurs et de leur culture, mais protégés toute leur vie durant par la mystérieuse « Reine blanche », c'est dans les arts qu'ils s'accomplissent, l'un devenant musicien, l'autre danseur. En partie autobiographique, ce roman épique, porté par une langue aux accents de réalisme magique, mêle avec un rare talent les rêves, l'histoire et la mythologie du peuple cri.
Ce que j'en ai pensé:
Alors que je cherchais les mots pour parler de ce roman, j’ai réalisé que je n’avais pas à les chercher bien loin. La préface de l’ouvrage et les mots de l’éditeur à sa fin ont trouvé les mots justes ;
« Ce roman est un témoignage sur la résilience de celles et ceux qui ont survécu au massacre culturel. (..) Une odyssée boréale féérique et cauchemardesque, drolatique et tragique. »
Préface.
Dans ce roman en partie autobiographique qui se déroule au Canada des années 1950 à 1990, il est question de l’évolution de deux frères amérindiens. Ils ont à peine 6 ans lorsqu’ils sont retirés de leurs familles pour être éduqués dans un pensionnat catholique. On les y dépouille de leur langue, de leur culture, de leur religion et de leur innocence. Ils sont victimes d’abus et de sévices. A la sortie du pensionnat et toute leur vie durant, chacun va chercher sa place dans le monde. Ni plus vraiment amérindien, et pas encore assez blanc, ils sont en quête de leurs identités.
Les conversions religieuses forcées, l’assimilation culturelle, l’alcool, la maladie, le racisme.. l’histoire ces populations autochtones est d’une tristesse et d’une injustice absolue.
Ce roman m’a énormément fait penser à « Jeu blanc » de Richard Wagamese que j’ai lu l’an dernier, sur le même sujet et qui a été une magnifique et bouleversante découverte (et que je conseille absolument d’ailleurs !). Sans originalité, je reprendrai vais reprendre les mots que j’ai eu à l’époque, parce qu’ils représentent aussi très bien ce roman. En effet, il y a beaucoup de poésie, d’émotions en retenue, de douceurs malgré les horreurs et aussi de l’espoir. De l’espoir sur la résilience qui arrive parfois après un très long chemin. Ou pas.
Avec cet ouvrage j’ai aussi découvert la collection Talisman des éditions Depaysage,
« Des siècles durant, on a écrit sur eux. Sans eux. Figures caricaturales d’une histoire fabriquée par les vainqueurs, ils n’avaient que le droit de se taire. Depuis plusieurs décennies, le vent tourne cependant et les Autochtones d’Amérique du nord se réapproprient leur cultures, par les arts surtout, par les mots aussi. Des mots qui réactivent le passé mais ne le dénaturent pas, disent les malheurs du temps sans se résigner, porte une vision du monde singulière et accueillent le prodigieux. C’est à cela que vous convie cette collection : arpenter les terres fertiles d’une littérature agissant comme un talisman contre l’envol du temps ».
Foncez, c’est magnifique.
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Ma note:
Très bien!
2023 - DEFI LECTURE SAISON 3
Semaine 4 - Livre 6
White de Rosie Thomas
352 pages
RESUME
Un soir de tempête, dans un aéroport canadien, Sam est fasciné par une inconnue.
Elle marche dans le vent, les jambes nues, insensible à la neige qui fouette les visages. De tels coups de foudre peuvent mener très loin...
Sam suivra Finch jusqu'au sommet de l'Everest. Par amour pour cette femme passionnée d'alpinisme, il découvre un univers où le froid et le vent sont mortels ; où la neige cache des gouffres sans fond.
Mais comment Finch pourrait-elle aimer Sam, quand, face à lui, se dresse l'impressionnant Al Hood, le chef de l'expédition ?
Un aventurier taciturne, mystérieux, fascinant. La lutte s'annonce inégale.
Déchirés par leurs sentiments, les " fous de l'Everest " vont pourtant devoir rester solidaires pour revenir vivants de ce périple vertigineux...
Ce que j'en ai pensé:
J'adore Rosie Thomas et pour lire un de ses romans que je ne connaissais pas j'ai du bien remonter dans sa bibliographie (on le voit d'ailleurs à la couverture légèrement vieillotte!).
White. Dans ce roman d'amour/aventure, il est question d'une expédition vers le sommet de l'Everest, de l'affrontement entre l'homme et la nature, de l'affrontement des hommes entre eux mais surtout de l'affrontement des hommes avec eux-mêmes. Ceux toujours en quête de dépassement de soi avec une combativité hors norme et un entêtement extrême qui peut parfois couter la vie. Pour ceux qui ont vu le film "Everest" de 2015, c'est tout à fait la même chose.
L'histoire se déroule dans les années 2000. Al Hood est l'un des guides d'une société qui propose des expéditions commerciales vers le sommet de l'Everest à des alpinistes amateurs. Moyennant une petite fortune, ces alpinistes en quête de dépassement sont guidés vers le plus haut sommet du monde. Ces sportifs de haut niveau atteignent progressivement le camp de base de l'Everest, à 5 364 m d'altitude, puis les camps I à V, jusqu'à la destination finale. Ils font face aux dangers de l'expédition, tant les accidents d'alpinisme que les problèmes physiques liés à l'altitude (dont l’œdème cérébral ou pulmonaire).
L'aventure est exaltante, excitante et très stressante. Le besoin de dépassement de soi, d'adrénaline et d'aventure des personnages est vraiment incroyable. J'ai du mal à m'imaginer la force de caractère nécessaire à ce genre de projet. J'ai beaucoup d'admiration (et d'incompréhension aussi, il faut bien le dire), pour ces sportifs de l'extrême.
Au début du roman, j'ai été très dérangée par son côté romance. Parce que oui, dans White, il n'y a pas que de l'aventure, il y a aussi une histoire d'amour. Personnellement j'ai trouvé que ça ne fait pas très bon ménage avec l'aspect aventure et je trouvais que ça venait comme un cheveu sur la soupe.
Après avoir patienté; la suite du roman est plus axée sur l'aventure proprement dite et j'ai trouvé beaucoup plus intéressant.
La dernière du partie du roman est même vraiment très intense. J'ai ressenti beaucoup beaucoup d'émotions de toutes sortes. Même si ce n'est pas le meilleur de Rosie Thomas, j'ai adoré ce roman.
Je conseille!
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Ma note:
Très bien!
2023 - DEFI LECTURE SAISON 3
Livre 30
L'hiver du feu sacré
477 pages
RESUME
Pays sioux, hiver 1740. En revenant d'une expédition de chasse, Whirlwind est surpris par la détonation d'un fusil, d'un fer sacré. Le calme revenu, il cherche une explication au coup de feu et découvre le corps inanimé d'un Blanc. N'écoutant que sa conscience, Whirlwind ramène le blessé. Il s'agit d'un Français qui connaît bien la langue et les coutumes des Sioux de l'Est pour avoir séjourné parmi eux. Il se conduit de manière amicale et courtoise; pourtant sa présence trouble l'ordre du camp, suscitant interrogations, dissensions et drames qui préfigurent les rapports entre Indiens et Blancs.
Au cœur de l'ouvrage : le fusil et son étrange emprise sur l'esprit des hommes. Sur fond romanesque, joseph Marshall III illustre les valeurs traditionnelles indiennes - l'harmonie entre l'homme et son milieu, une nature connue dans laquelle il peut assurer sa survie en toutes circonstances. Par contraste, le Blanc exhibe sa faiblesse: il tient son pouvoir d'un objet et non d'une connaissance.
Ce que j'en ai pensé:
Dans ce roman, direction les Etats-Unis à l’époque des premiers contacts entre amérindiens et hommes blancs, alors que la culture occidentale n’a pas encore tout ravagé sur son passage.
Une tribu qui n’a jamais été confronté à l’homme blanc découvre avec curiosité, étonnement et incompréhension les mœurs et attitudes de deux d’entre eux.
Après une blessure presque mortelle infligée par l’un des siens, un français, « le barbu » est recueilli par une tribu de lakotas. Son agresseur cherche à le retrouver et tue une vieille indienne de la tribu par « inadvertance ».
S’en suit alors la traque de ce français dans les contrées sauvages américaines, afin qu’il réponde de ses actes devant le conseil de la tribu.
Un roman au rythme lent, plein de sagesse et de réflexion qui confronte les deux cultures. Le fer sacré symbolise toutes leurs différences. Alors que les lakotas tirent leur richesse de leurs connaissances, de leur rapport à la terre, à la nature, à la famille, les hommes blancs eux, tirent leur pouvoir des objets qu’ils possèdent. Ils se sentent puissants car ils ont des armes, mais dépossédés de leurs biens, que leur reste-t-il dans cette nature hostile ? Whirlwind, le chef de la tribu se préoccupe de l’emprise du fer sacré sur l’esprit des hommes qui deviennent des tueurs seulement parce qu’ils en ont l’occasion.
Il comprend déjà que, pareil à une crue de la grande rivière, l’arrivée de ces hommes blanc est inévitable. Il est vain de chercher à l’endiguer, il faudra apprendre à nager. Cet homme blanc n’est pas encore arrivé qu’il divise déjà la tribu. Certains sont très intrigués par ce fer sacré, le fusil. Ils veulent s’en procurer et s’en servir. D’autres au contraire s’en méfient grandement. Chacun a son avis sur la venue des envahisseurs, faut-il les fuir ? s’en faire des allier ? Leur faire la guerre ? faire du commerce ?
Je ne sais pas si c’est parce que livre est un appel aux rêveries et à la réflexion, ou parce que son rythme était trop lent, si c’était juste mon humeur du moment, mais j’ai beaucoup papillonné pendant cette lecture. J’ai eu beaucoup de difficulté à rester concentrée, mon esprit s’est bien envolé. Cela n’a pas dérangé la lecture que j’ai trouvé très agréable.
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